Streikverbot für Beamte – sowohl verfassungs- als auch konventionsgemäß? Kritische Anmerkungen zum Urteil des BVerfG vom 12.6.2018

Shu-Perng Hwang

doi:10.5771/2193-7869-2018-4-376

Contents
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- 285–286 Titelei/Inhaltsverzeichnis 285–286
- 287–311 Weltweite Telekommunikationsüberwachung durch Geheimdienste im Spiegelbild der kantischen Idee zum Ewigen Frieden Mehmet Arslan Mehmet Arslan 287–311
- 312–331 Le continuum carcéral, méthode contemporaine de contrôle social Clémentine Boulanger Clémentine Boulanger 312–331
- 332–360 The Impact of Interoperability on the processing of (Biometric) Data of Third Country Nationals by Europol Teresa Quintel Teresa Quintel 332–360
- 361–375 The Protection of Employment in European Public Procurement and the Role of Domestic Implementation Luca Ratti, Ester Villa Luca Ratti, Ester Villa 361–375
- 376–394 Streikverbot für Beamte – sowohl verfassungs- als auch konventionsgemäß? Kritische Anmerkungen zum Urteil des BVerfG vom 12.6.2018 Shu-Perng Hwang Shu-Perng Hwang 376–394
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KritV Kritische Vierteljahresschrift für Gesetzgebung und Rechtswissenschaft , page 376 - 394

Streikverbot für Beamte – sowohl verfassungs- als auch konventionsgemäß? Kritische Anmerkungen zum Urteil des BVerfG vom 12.6.2018

Autoren

Shu-Perng Hwang

DOI
- doi.org/10.5771/2193-7869-2018-4-376
- ISSN: 2193-7869
- ISSN online: 2193-7869
Zusammenfassung

La contribution suivante analyse sous un angle critique la récente décision du Tribunal constitutionnel fédéral concernant l’interdiction du droit de grève faite aux fonctionnaires. Elle démontre que cette decision ne peut pas être considérée comme étant conciliable avec le droit international public, contrairement à ce qui est parfois soutenu. Le Tribunal constitutionnel fédéral s’appuie sur une interprétation matérielle de l’article 33, al. 5 de la Loi Fondamentale, confirmant ainsi non seulement la constitutionnalité mais encore le rang constitutionnel de l’interdiction du droit de grève faite aux fonctionnaires. Ainsi il affirme de façon constante la priorité absolue de la Loi Fondamentale dont le rôle prépondérant ne saurait être entravé par le recours, à titre de facteurs d’interprétation, à la Convention européenne des droits de l’homme et à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. Autant le renvoi à la nécessité d’une contextualisation de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme que la mise en avant d’une particularité nationale de la République Fédérale, confirme clairement que le Tribunal constitutionnel federal, dans son effort de mise en oeuvre d’un principe de conciliabilité du niveau étatique avec celui du droit international public, ne recherche pas la concordance et l’harmonisation des contenus des objectifs respectifs de la Cour européenne des droits de l’homme et de la Loi Fondamentale, mais s’efforce plutôt de reconnaitre une démarcation des compétences entre le domaine d’intervention de la Cour européenne des droits de l’hommes et celui du Tribunal constitutionnel fédéral.

Abstract

This article critically approaches the recent decision of the German Federal Constitutional Court regarding the ban on strikes for civil servants. It shows that the judgment cannot be seen as a decision committed to international public law, as some scholars suggest. By once more adopting a material understanding of Art. 33 para. 5 Basic Law and thereby not only confirming the constitutionality, but in particular the constitutional status of the ban on strikes for civil servants, the court holds on to the absolute primacy of the Basic Law that is not to be undermined by the ECHR or the jurisprudence of the ECtHR as a means of interpretation. The reference to the need to contextualize the jurisprudence of the ECtHR as well as the emphasis on the national particularity of the Federal Republic of Germany clearly indicate that, by developing a state-centred principle of commitment to public international law, the court does not seek to align and harmonize the requirements of the ECHR and the Basic Law by developing a state-centred principle of commitment to public international law but rather to achieve a delimitation of competences between the spheres of the ECtHR and the Federal Constitutional Court.
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